Les distances standards des brevets sont de 200km, 300km, 400km et finalement 600km. Ceux-ci doivent être complétés en respectivement 13h30, 20h00, 27h00 et 40h00. Seuls les plus aguerris entreprennent et terminent les brevets de 400km et plus, qui impliquent une préparation hors du commun et de longues périodes à rouler en pleine nuit. Ceux de 200km et de 300km sont à la portée des cyclistes en forme. Le brevet ultime est le Paris-Brest-Paris, une randonnée de 1200km qui doit être complétée en 90 heures et qui a lieu seulement à tous les 4 ans. Le prochain Paris-Brest-Paris a lieu cette année et il semblerait qu'au moins une dizaine de québécois va y participer. À Montréal, les brevets sont encadrés par le Club Vélo-Randonneur de Montréal.
De mon côté, je me suis contenté, pour ma première expérience, d'un brevet de 200km. Question de corser la chose un peu, j'ai pris mon vélo de cyclotourisme plutôt que mon vélo de route, beaucoup plus léger. Après tout, si je n'étais pas capable de rouler toute une journée sur ce vélo ici-bas, je risquerais de trouver le temps long en Alaska... Bref, la journée s'est bien déroulée, un peu frais, un peu de vent et des bons orages pour la dernière partie du trajet, j'ai complété en 10h20.
J'ai entre fait la connaissance de Pierre-Luc Soucy, qui arrivait tout juste d'un long voyage à vélo au cours duquel il a traversé l'Afrique de l'Égypte jusqu'à Cap Town. Son trajet à partir de Dar Es Salaam était sensiblement le même que celui que j'ai fait en 2009 (mais pas en vélo, dans mon cas). Il a roulé sur le même genre de vélo que moi, un Marinoni Turismo Extreme, c'est rassurant.
Photo prise au départ par Jean Robert, président du CVRM. Je suis le cycliste très jaune, au milieu de la photo. |